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HUGUES FACORAT EDITION - L'être en lettres
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The menthol House | Collection ORTIES

THE MENTHOL HOUSE

La maison d’éditions Menthol sélectionne des textes relatifs au ressenti, à l’introspection, à la perception. Textes de l’instant, de la seconde, de l’impulsivité. Une fois la dernière page lue demeure un climat, une atmosphère. Qui ramène au rêve, aux dérives les plus intimes.


Dans la collection ORTIES chez The Menthol House

Ne plus dormir. Pleurer sur son clavier. En rêver.

Se faire insulter, mais tout accepter. Clouée vive à son écran. Ne plus pouvoir s’arrêter. Mais recommencer, recommencer sans cesse. Se détruire jusqu’au bout et se maudire. Dans cette relation, déchaînée et chaotique, la narratrice va peu à peu se transformer en esclave d’un

homme... qui n’existe pas. Et, le mail s’envole comme un oiseau Anne Calife Pour son sixième roman, Anne Calife dissèque de façon chirurgicale la « cyber-addiction », cette nouvelle dépendance face à l’ordinateur.

Lucille est belle, Lucille est seule. Seule avec ses souvenirs enfouis, seule malgré ses efforts. Lucille a pourtant tout quitté, elle a voulu tout recommencer, prenant un train direction «Hasard», elle se retrouve à Nancy. Enfin une vie rangée, un mari, un enfant. Puis elle se lance à corps perdu dans la sculpture, tentant d’échapper à son passé. Mais la limite reste si fragile entre la démence et la raison. On chute avec Lucille, on se noie avec elle, on remonte avec elle. Et on referme le livre, plein d’espoir. Troublé au plus profond de soi.

Première édition sous le nom la Déferlante, Éditions Balland

Un père universitaire glacial, une mère féministe envahissante; Maud a 13 ans et aucun repère. Adolescente, elle fait l'expérience de la difficulté de s'aimer, d'être acceptée. Trouvant sa vie blanche et sans intérêt, elle tente de combler se vide grandissant et plonge dans une drogue tolérée par son entourage : la nourriture. Ni témoignage, ni documentaire, Meurs la faim reste une véritable oeuvre littéraire : l'auteur ne se contente pas d'immerger le lecteur dans l'abîme de la boulimie. Avec justesse, Anne Calife dépeint l'état adolescent fragile, sa confusion, son  bouillonnement d'émotions.

Un Chat, un bébé de neuf mois. Présences silencieuses rythmées par l’éclosion du printemps. Toute la vie tient là, dans ce duo tendre et complice. « Je fis le « sshhht » du chat signifiant « Oust, va-t-en ! ». Le Chat se lécha méthodiquement le bout des pattes. Paul, lui, ne bougeait plus, attentif à chaque mouvement du Chat, là, entre ses jambes. Une fois encore je «crachais» pour que le Chat descende - je me demandai, l’espace d’une seconde, qui est le Chat... Ce dernier mit son masque japonais le plus beau, deux traits noirs obliques sur ses yeux et lâcha un profond soupir de bien-être. Quant à moi, je restai là, debout, tête vide, éclaboussée par les paillettes vertes des yeux du Chat, submergée par le bleu des yeux de Paul. Noyée. »