Êtres finis que nous sommes, car échus à l’espace temps et à Soi, nous avons tenté de nous réfugier en nous pour nous déployer et être Soi dans nous. Nous avons pu par tous les attributs que le Moi nous a pu être dans le monde intime de la futaie, de pourvoir notre être d’élasticité pour qu’il puisse se promouvoir, se mouvoir sans risque de périr ou de sortir de soi. Nouvelle existence ou seconde existence ? Nous nous réinventions à chaque mot écrit, créant au fur et à mesure le mystère de l’éternel éphémère que nous ne pouvions définir. Nous le sentions indéfiniment, ce mystère qui pouvait tout dire. Il était ouvert à toutes les significations, traçant sans contours le champ des possibilités de la jonction des désaccords, sans qu’il ait refus du revers. Nous avions consenti à ne pas défaire les noeuds du destin, nous avions caressé l’idée dans nos faiblesses voluptueuses. Toutefois, les murmures mourants trahissaient l’amplitude de l’ouvrage. Nous étions muables par l’instabilité des choses, nous étions semblables dans les détails des choses. Nous avions regimbé par nos enflammés mots, du coupable de la destinée, feinte destinée ! Nous en avions créé une autre, fait du testament dit de deux mots : Luciole et Sirius. | | |
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Parfois, lorsqu'Amma est submergée, elle craque, et elle écrit. Ses mots et ses maux, elle les confie à son journal intime. Ça lui fait du bien, la plupart du temps, elle en viendrait presque à oublier le reste. Presque. Parfois, elle aimerait faire plus qu'écrire. Elle aimerait hurler, hurler de toute ses forces et enfin tout révéler. Mais ça, elle ne le peut pas. ...Aujourd’hui a encore été catastrophique. Les murmures, les croche-pieds, je m’y suis habituée. C’est quotidien, alors ça va, je ferme les yeux. Par contre, ils ont décidé de passer à l’étape supérieure. Encore maintenant, je frissonne en pensant à ce qu’ils ont fait....De A à Z "Le silence était révélateur" nous fait parcourir un sentier de souffrance silencieuse au sein de l'école. | | |
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Que se passa-t-il en 2020 ?
La Joconde continua de sourire !
Durant l’année 2020, deux hommes âgés qui se sont rencontrés par hasard, se retrouvent souvent dans un parc, toujours sur le même banc. Dans une longue suite de dialogues, ils parlent des choses de la vie. Ils abordent divers sujets, parfois de façon singulière. Ils argumentent avec un certain humour, qui peut les conduire jusqu’aux limites de l’absurde. Leurs mots se font écho, tantôt avec légèreté, tantôt avec gravité. Au cours de ces moments de mise entre parenthèse, où le temps semble suspendu, ils oublient leur fin prochaine. Viendra le jour où l’un des deux disparaîtra. Peu importe lequel, car ils sont interchangeables. | | |
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Par-delà le témoignage poignant d'une vie, Rescapée de tous les fracas nous ouvre un coeur rempli d'humanisme et dont les ressources dépassent l'entendement.
C'est l'histoire d'une vie bouleversée par des douleurs mais c'est avant tout la force et la persévérance en une espérance qui ne s'est jamais tarie. Nous sortons grandis et armés face aux fracas tellement est forte l'empreinte émotionnelle qui nous est transmise tout au long de la lecture du livre.
J’aurai bientôt 55 ans. Je suis veuve depuis sept ans et je vis avec mon fils de 15 ans, lourdement handicapé, adopté en Éthiopie voici neuf ans.
Aujourd’hui, j’éprouve le besoin de regarder dans le rétroviseur. Et j’y vois une vie incroyable, dont la réalité pulvérise la fiction. Une maman dont je suis privée dès ma petite enfance. | | |
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